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 Mes histoires... avec vous! [Chew]

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Akai et Vaya
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Le rêve de Crystal
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Nea
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ANGE
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Chewinguminthehair
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Chewinguminthehair


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MessageSujet: Mes histoires... avec vous! [Chew]   Mes histoires... avec vous! [Chew] Icon_minitimeLun 11 Déc - 20:15

Dans ce sujet, je posterai mes histoires. j'en ai commencé quatre, qui sont toutes au stade du premier chapitre. Je vous donne une semaine pour déterminer la meilleure, et c'est celle-ci que je continuerai, au rythme d'un chapitre par semaine ou plus.
Voici les deux premières:

Akai et Vaya


Tout en haut de son donjon, drapée dans sa robe jaune comme les pétales épars d’un tournesol, la princesse Vayadora Islandelila attendait son prince charmant, qui la délivrerait de sa terrible prison, d’où l’on voyait, chaque jours, les dragons cracher enfer et flammes, et des démons danser une sarabande effrénée autour du château.
Vayadora ne se doutait pas que le prince en question n’arriverait jamais. Pas encore. Elle ne se doutait pas non plus que ce qui allait arriver dans sa chambre serait on ne peut plus différent d’un prince, et charmant... Pas au sens où elle l’entendait.
Non, pour l’instant, elle se contentait d’attendre, tantôt assise sur son lit, tantôt accoudée à la fenêtre, ses yeux bleus perdus dans les fumées lointaines des volcans qui marquaient la limite des Terres du Mal. Parfois, elle s’asseyait devant la coiffeuse sculptée et brossait ses longs cheveux rouges, puis les attachait. La nuit, elle se couchait, tout simplement, et continuait à attendre. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle attendait, et combien de temps cela durerait encore...
Puis vint le jour où elle en eut assez d’attendre un prince qui ne venait pas. Elle hurla, emplissant la pièce de sa fureur, détruisit une chaise, pour finir, écroulée sur le sol, sanglotante. C’est alors qu’elle entendit quelqu’un toquer à la porte, timidement.
Vayadora releva la tête, l’azur de ses yeux encore humide de larmes. Elle se recoiffa, on ne sait jamais, peut-être était-ce son prince charmant, et là, assise sur le sol, sa robe déployée en corolle autour d’elle, elle marmonna un timide “entrez”.
La porte s’ouvrit. Vayadora n’eut pas le temps de voir ce qu’il y avait derrière qu’un drôle de petit bout de femme faisait irruption dans la pièce et la refermait.
Les deux jeunes filles restèrent un moment plantées là, à se dévisager. L’inconnue était vêtue de vêtements aussi rouges que les cheveux de Vayadora, et aussi noirs que la plus noires des nuits sans lune en haut du donjon. Ses yeux étaient du même rouge vibrant que ses habits, et ses cheveux étaient hérissées en une étrange coiffure argentée, qui lui donnaient un peu l’air d’un hérisson gris. Visiblement, elle savait ce qu’elle faisait ici, mais avait oublié en découvrant Vayadora sur le sol.
Sur ses oreilles étaient placées deux coques noires, maintenues par un bandeau rouge et reliées par un fil à un étrange appareil. Elle pressa un bouton et demanda à Vayadora, sans même lui dire bonjour:
-C’est quoi ton nom?
La princesse avait séché ses larmes dès qu’elle avait vu l’étrange créature, car pour elle l’inconnue était étrange, pénétrer dans la pièce. Elle répondit d’un ton hautain:
-Mon nom est Princesse Vayadora Islandelila. Et le vôtre?
-C’est un peu long. Je t’appellerai Vaya. Moi, c’est Akai.
Akai... Assez exotique, mais plutôt joli, et adapté à l’étrange allure de l’étrangère. Vaya, car jamais la nouvelle venue ne devait prononcer son nom entier, se releva lentement.
-Que faîtes-vous ici?
-Et toi, qu’est-ce que tu fais là? lui retourna Akai en partant d’un rire étrange.
Vaya savait exactement quoi répondre.
-J’attend mon prince charmant.
Elle s’attendait à tout de la part d’Akai, sauf au rire pétillant qu’elle lui lança.
-Ecoute, ma vieille, on va commencer par se tutoyer, sinon on va y passer des heures. Ton prince charmant, il viendra pas. Ton auteur est tombé en panne d’inspiration et il a jeté le livre à la poubelle.
-Quel livre? Quel auteur?
Akai ne répondit pas à ces dernières questions. Ce fut elle qui en posa une.
-Depuis combien de temps tu l’attends, ce... prince charmant?
Vayadora fut bien forcée d’admettre qu’il lui semblait l’attendre depuis toujours.
-Tu vois. Il ne viendra jamais. Et tu sais pourquoi? Non, attend, Il saura t’expliquer ça mieux que moi...
Vaya n’eut pas le temps de demander qui était ce “Il”, que déjà Akai ouvrait la porte de la chambre. une porte qui était sensée être verrouillée et donner sur un couloir obscur. Qui s’ouvrit pourtant sur un balcon, inondé de lumière, au bord d’un puits... sans fin!


Le rêve de Crystal


Depuis longtemps, je faisais le même rêve. Un rêve tout bête, un rêve où j’étais juste sur une île, une île déserte avec une forêt au milieu. Une belle île où toutes les nuits, j’allais jouer avec le même petit garçon. Et ça depuis que j’avais cinq ans.
Je me souvenais parfaitement de la première fois que j’avais fait ce rêve. Je me suis endormie paisiblement dans ma chambre d’enfant, et j’étais soudain sur une plage de sable, pas un sable blanc mais un sable grossier plein de cailloux, comme celui de la plage où j’allais en vacances tous les ans. Et à quelques mètres de moi il y avait un petit garçon, qui devait avoir mon âge, et qui semblait tout aussi perdu que moi. Alors je me suis mise à jouer avec lui. Et on est devenus amis. Il s’appelait Jeremy. Toutes les nuits, avec Jeremy, j’allais jouer sur ce qui a fini par devenir “notre” île.
Je n’ai jamais fait de difficultés pour me coucher, car à chaque fois c’était pour aller le retrouver, et retrouver un monde en évolution permanente. Je découvrais dans la journée ce qu’étaient les sirènes? Des sirènes venaient peupler la mer. Je voyais des photos d’îles tropicales, et le sable jaunâtre et qui griffait la peau était remplacé par du sable blanc et doux, les eaux agitées de la mer devenaient turquoises et paisibles comme un lagon. Les personnages des dessins que je faisaient semblaient tous vivre sur cette île, de Bazoum le nounours difforme à Méré la guerrière, s’entraînant au sabre dans une maison en hauteur. Lucas, lui, il lisait, et à chaque fois qu’il lisait un nouveau livre (et c’était toujours les mêmes que les miens), les éléments de l’histoire venaient construire notre monde, un monde paisible, sans méchants, sans prédateurs, un monde en sécurité, où on jouait comme des enfants. On a toujours joué comme des enfants. On avait déjà quinze ans, mais on jouait encore dans les arbres, s’inventant des aventures extraordinaires dont les méchants apparaissaient au gré de notre imagination, et qui, bien sûr, n’étaient jamais vainqueurs.
J’ai lu Peter Pan, et je me suis souvent prise à penser que nôtre île ressemblait un peu à la sienne, en beaucoup, beaucoup mieux. Parce qu’il y avait Jeremy. Je savais qu’il n’était pas réel, mais c’était mon meilleur ami, et jamais je ne prenais une décision sans lui demander conseil, la nuit. C’est le sens que j’ai attribué à l'expression “la nuit porte conseil”.
Au début, je pensait que tout le monde faisait ce genre de rêve. Que tout le monde avait son île, ses héros, son monde et son ami. Un ami qui avait sa vie, lui aussi. Jeremy me racontait son école, sa famille, son chien Pistache qui était mort quand on avait huit ans. J’avais passé toute cette nuit-là à le consoler. Mais quand je disais tout ça à Maman, elle me répondait “Crystal, arrête tes bêtises, ça s’appelle l’imagination, tout simplement...”. Mon oeil, oui. Mon imagination à moi était drôlement réelle, dans ce cas. Parce que quand je m’égratignais le bras en tombant d’un arbre, la coupure tachait mes draps de sang. Une fois, je devais avoir dix ans, je suis tombée d’un rocher. Je me suis cassé une côte, et mes parents n’ont jamais réussi à comprendre comment j’avais fait. J’avais beau leur expliquer que j’étais tombée “dans mon rêve”, il me disait que j’étais tombée de mon lit, oui, alors arrête de dire des bêtises. Pour eux, c’était ça, mon monde, mon rêve. Des bêtises.
Et puis un jour, tout a changé.

J’étais solitaire. Toute la journée, je pensais à ce que j’allais faire avec Jeremy la nuit venue. Je n’y ai gagné qu’une solide réputation de rêveuse et peu d’amis. Mais aussi une imagination fertile. J’excellais à dessiner des scènes où je me battais comme une tigresse, utilisant les mouvements appris avec Méré la guerrière. J’étais certaine de pouvoir les refaire en vrai, seulement, je n’en avais pas eu l’occasion. Je dessinais Jeremy, avec un luxe de détail, et quand on me demandait qui c’était, je répondais simplement “Mon meilleur ami. Il habite très loin d’ici, je ne le vois pas souvent...”.
J’ai de bonnes notes à l’école dès qu’il s’agit de créer. Une heure de maths, et je suis presque arrivée sur notre île, tant je m’ennuie. Le plus bizarre, c’est que quand je m’endors en journée, je fais des rêves parfaitement ordinaires, comme si je ne pouvais aller sur l’île que la nuit, ou seulement quand Jeremy y était. J’étais persuadée qu’il vivait dans le rêve, et qu’il dormait pendant la journée, épuisé de nos aventures...


Dernière édition par le Jeu 14 Déc - 16:48, édité 1 fois
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Chewinguminthehair
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MessageSujet: Re: Mes histoires... avec vous! [Chew]   Mes histoires... avec vous! [Chew] Icon_minitimeLun 11 Déc - 20:35

Et les deux dernières...

Nea


Nea tira son poignard et tenta de trancher le tentacule de la pieuvre qui fonçait sur elle. Pourtant, dans un réflexe incroyable, l’animal évita le coup fulgurant que la jeune fille lui portait. Presque aussitôt, un autre appendice attaqua, de l’autre côté. Nea comprit qu’elle n’aurait pas le temps de l’éviter. Au lieu de chercher à fuir, elle se mit en position d’attaque et attendit (une fraction de seconde) que la bête la saisisse à la taille. Elle voulut frapper à nouveau, mais la bête lui arracha son arme, la laissant pousser un juron sonore. Elle esquissa un geste vers la fine épée attachée à sa taille, mais l’animal resserra sa prise, lui interdisant de prendre une nouvelle arme. Les yeux verts de la jeune fille scintillèrent de rage lorsqu’elle comprit que la bête pouvait lire dans ses pensées. Elle sentait déjà les tentacules mentaux (décidément, elle en avait assez des tentacules) de la pieuvre s’infiltrer dans son esprit, anéantissant toute volonté. La colère de Nea les chassa tous. Elle reprit les choses en main en quelques secondes. Ramassant les pensées qui lui restaient dans le coin le plus reculé de son esprit, elle ralentit les battements de son coeur, et fit la morte. La créature, étonnée, secoua ce jouet vivant soudain devenu flasque. Sa réaction fut pour le moins... surprenante: elle essaya d’avaler la jeune fille. Nea voyait le bec du monstre se rapprocher à une vitesse hallucinante. Luttant pour ne pas hurler de terreur, elle inspira lentement, profondément, et se laissa avaler par la bête.
“Surtout ne pas se débattre...” pensait-elle.
Elle se laissa glisser dans le tuyau de l’oesophage, et, assise dans l’estomac de la pieuvre, rassembla ses esprits une seconde et se jeta à l’assaut de la paroi élastique, tailladant la chair à coup d’épée sans se dégoûter du sang qui gouttait à ses pieds. Enfin elle trouva ce qu’elle cherchait: le coeur. Elle transperça le muscle palpitant sans sourciller, et...
Se retrouva pendue à quatre mètres au-dessus de l’eau. La bête avait disparu dans une explosion d’air silencieuse. La jeune fille se laissa tomber. Elle poussa pourtant un cri en entrant en contact avec l’eau glacée et putride du marais. Plus un hurlement de rage qu’un glapissement de surprise, à vrai dire.
L’eau imbiba ses vêtements en quelques secondes, et le poids de ses armes l’entraînait par le fond. Pourtant bonne nageuse, elle peina à regagner la rive (par ailleurs si spongieuse que l’on se demandait si on était bien sorti de l’eau!).
Jurant et pestant contre les herbes gluantes qui s’enroulaient autour de ses jambes, elle se remit debout. Un vent chaud et sec ébouriffa la chevelure blonde et sécha parfaitement tous ses vêtements. La croûte de boue dont elle était recouverte se fendilla avant de tomber toute seule au sol.
Nea se dirigea à grandes enjambées vers la silhouette qui émergeait du brouillard.
-Domni!!! Je vais t’étriper! hurla-t-elle.


ANGE


Si quelqu’un devait illustrer la phrase “les contraires s’attirent”, il prendrait Tabatha et moi
Léa.

Si quelqu’un devait illustrer la phrase “les contraires s’attirent”, il prendrait Léa et moi. Elle est ma meilleure amie depuis le CM2.
Aujourd’hui nous sommes en Première, et nous n’avons pas changé. Enfin, notre amitié n’a pas changé. Et, à bien y réfléchir, nous non plus, pas tellement en tout cas. Elle, c’est toujours le petit oiseau gai, coloré, vivant qu’elle était alors. Moi, je suis toujours la petite fille jolie mais triste. Si ce n’est que depuis chacune a affirmé son caractère, non, nous n’avons pas changé.
Léa est mignonne comme tout. Quand on était petite, elle faisait craquer tous les adultes avec ses fossettes aux joues, ses tresses rousses retenues par des rubans colorés, ses robes à froufrous, et ses grands yeux gris au fond desquels se reflète comme une lueur violacée... Aujourd’hui, ses nattes ont cédé la place à un fouillis de mèches ébouriffées, assez courtes pour ne pas lui tomber dans les yeux, parce qu’elle déteste ça, mais elle est restée la même. Pas franchement belle, pas “canon”, ni mannequin, mais elle dégage une telle aura de vie, de joie, qu’elle en devient jolie. Et elle l’est. Très jolie. Pimpante, toujours fraîche comme une rose, elle porte des fringues qui la mettent superbement en valeur, pas tout droit sorti d’un magazine de mode, un mélange de vêtements et de styles coloré, elle est adorable.
Son maquillage est frais et vif, tout à fait dans son genre. Une touche de rose par là, un peu de vert sur les yeux... Elle ressemble à une poupée. Ou à une fleur. Elle est radieuse. Même mon père la suit du regard quand elle vient à la maison.
Moi, le seul maquillage que j’utilise, c’est du khôl. Beaucoup de khôl et de mascara, pour souligner la seule chose que j’aie de bien: mes yeux. Ils sont jaune orangé, c’est devenu une curiosité dans mon quartier, quand j’étais petite les grands-mères me prenaient le visage entre les mains et me disaient: “ces yeux-là, ma fille, fait en sorte de les garder toujours!”. Pour le mascara, ma mère dirait: “Tu en mets trop, Tabatha!”, en riant gentiment. Mais ça fait un an que je n’ai pas vu, ni même parlé à ma mère. Et le khôl, c’est elle-même qui me l’avait proposé. Il faut dire que quand j’avais douze ou treize ans, j’ai failli adopter un look gothique “total black”. Mais quand j’en ai trop fait, elle m’a avoué que même si certains côtés du gothique me correspondaient bien, elle ne me voyait pas en vampire-à-la-peau-pâle-et-aux-vêtements-sombres. Et elle m’a conseillé de trouver mon propre style.
J’ai gardé le noir, parce que mes cheveux sont d’un brun si foncé qu’il en paraît noir. Et puis je l’ai mélangé à du blanc. Noir et blanc. Et un jour ma mère m’a offert des chaussettes hautes, du genre de calles qui montent au-dessus du genou. Rayées noir et jaune. Assorties à mes yeux.
Depuis chaque jour je change de couleur. Noir et rose. Noir et vert. Noir et violet. Noir et bleu. Avec des chaussures à semelles très épaisses, car je suis toute petite. Et des chaussettes à rayures.
A part Léa, qu’est-ce que j’aime? Hmmm... Les livres. De préférence des romans de fantastique jeunesse, en grand format, avec au moins... 500 pages dedans. Exactement le genre de choses qui fait bien dans une bibliothèque. Le genre de chose qu’écrit mon père.
Car mon père est écrivain. Paul Legas. Il a écrit des livres pas très vendus, comme “Le clin d’oeil du cyclope” ou “Fuego”, je suis sure que vous ne connaissez pas. Souvent, je l’aide quand il manque d’inspiration. Pendant ma période “gothique et crise d’adolescence”, alors que ma mère essayait de me comprendre, lui me traitait comme une extraterrestre descendue sur Terre qu’il étudierait pour son prochain roman. En fait, c’est plutôt lui l’extraterrestre.. D’ailleurs, c’est peut-être pour ça que Maman est partie.
Il y a un an, en rentrant du lycée, j’ai trouvé Papa assis devant un mot posé sur la table. Maman y expliquait qu’elle nous aimait tous les deux beaucoup mais qu’elle n’était plus amoureuse de Papa, et que ça lui paraissait bizarre de continuer à vivre avec lui. Qu’elle partait faire sa vie de son côté, qu’elle reviendrait nous voir, vérifier que tout allait bien. Qu’elle me laissait à lui, car il avait toujours été un meilleur père qu’elle une mère pour la petite (qui n’était déjà plus si petite que ça). Et depuis, même si elle est revenue plusieurs fois, j’ai refusé de la voir. Je barricade la porte de ma chambre, j’appelle Cédric, et je lui demande “Enlève-moi”.
et à défaut d’un preux chevalier sur son cheval blanc, c’est un garçon sur un scooter qui vient me chercher. C’est plus moderne, quand même. Il grimpe jusqu’à la fenêtre de ma chambre par la grille en bois posée contre le mur, et il m’enlève. On traverse la haie et il m’emmène loin, assez loin pour me changer les idées. On va chez lui, ou au ciné. Après je vais dormir chez Léa, toujours prête à m’héberger, sans que ses parents en soufflent un mot à mon père. Lui croit que je ne suis pas sortie de ma chambre. et je ne reviens que quand ma mère est partie.
Cédric était mon meilleur ami. Presque autant que léa. Mais la première fois qu’il est venu me chercher chez moi, il m’a tout simplement... embrassée. depuis ce jour-là, je l’aime plus que tout au monde. Je suis folle de joie lorsque je les rejoins, Léa et lui, devant le lycée chaque matin. Quand je me blottis contre lui après avoir fait la bise à mon amie de toujours. Léa attire tous les regard mais je m’en fiche tant que c’est moi que lui, regarde.
Depuis toujours je suis la file discrète, l’ombre de mon amie. Mais c’est voulu. Je ne pourrais pas lui ressembler. Disons que j’ai essayé, et que le résultat a été tellement catastrophique que j’ai renoncé.
Papa, Léa, les livres, Cédric, les chaussettes à rayures. Ma vie se résumait à ça.
Jusqu’au jour où Minsha a débarqué.
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MessageSujet: Re: Mes histoires... avec vous! [Chew]   Mes histoires... avec vous! [Chew] Icon_minitimeMar 12 Déc - 14:18

Ce qui est bizarre, c'est qu'on dirait qu'elles sont pas finis!
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MessageSujet: Re: Mes histoires... avec vous! [Chew]   Mes histoires... avec vous! [Chew] Icon_minitimeMer 13 Déc - 0:16

Ben le but c'est un peu ça... en fait je mettrai la suite de celle que vous préférez...
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MessageSujet: Re: Mes histoires... avec vous! [Chew]   Mes histoires... avec vous! [Chew] Icon_minitimeJeu 14 Déc - 1:27

Zou, c'est normal, parce que ce ne sont que des chapitres 1... ^^'

J'ai choisi "Le rêve de Crystal", parce que j'en suis une, une rêveuse, et j'ai adoré l'histoire; j'adorerais vivre quelque chose comme ça. Y'a un petit quelque chose de magique que j'adore...

Néanmoins je trouve que tes histoires sont toutes excellentes I love you Tu écris vraiment bien, bravo! La suiteuh!
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MessageSujet: Re: Mes histoires... avec vous! [Chew]   Mes histoires... avec vous! [Chew] Icon_minitimeLun 12 Fév - 0:41

Pardon pour ce double post),

À quand la suite? rabbit
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MessageSujet: Re: Mes histoires... avec vous! [Chew]   Mes histoires... avec vous! [Chew] Icon_minitime

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